mardi 5 avril 2011

Traitement à l’héroïne de la toxicomanie opiacée : l’expérience suisse

http://www.parl.gc.ca/37/1/parlbus/commbus/senate/com-f/ille-f/presentation-f/ucht-f.htm

L’épidémie de consommation d’héroïne qui a commencé tôt dans les années 1970 a produit un nombre de toxicomanes estimé à 30 000 à 40 000. Ce taux élevé est en partie former de personnes souffrant déjà d’une autre dépendance soit à l’alcool, au tabac ou médicaments prescrits. La réponse thérapeutique a été de former des communautés thérapeutiques et des cliniques et centres d’assistances dirigés par l’État, offrant depuis 1975 des traitements d’entretien à la méthadone. Après de vifs débats, des mesures de réductions des risques ont été mis en place puisque il n’y avait pas une réduction de toxicomanes élevés ; échange de seringues, salles d’injection, programme de jour à faible seuil. On croit qu’en bâtissant ces projet la santé des toxicomanes et leur intégration sociale peut s’améliorer notablement. Les effets secondaires au sevrage par la diamorphine prescrite sont relativement peu nombreux et aucune surdose fatale ne s’est encore produite. La diamorphine est enregistrée comme médicament de maintien des héroïnomanes.

Aujourd’hui ce n’est plus vraiment le temps de l’héroïne mais cela a été, si on peut le dire, un fléau pour notre ancienne génération. Une drogue dure qui crée des dépendances incroyables et que notre corps réclame qui peut aller jusqu’à souffrir physiquement du manque de drogue. Les systèmes de réduction des risques sont encore en place aujourd’hui mais on les utilise d’avantage pour les autres consommations de drogues comme le crack qui sont beaucoup plus à la mode. Plusieurs débats ont été lancés sur le sujet car on disait que cela encourageait la consommation. Personnellement, je crois que la consommation est un fléau qui crée des dépendances auxquels on ne peut se permettre de porter un jugement. Il y aura toujours des dépendances alors puisqu’on ne peut freiner adéquatement la consommation alors pourquoi ne pas installer des endroits où les toxicomanes pourront consommer de manière sécuritaire pour eux-mêmes et pour les autres ? Ces centres permettent aux toxicomanes d’utiliser des seringues propres, de les jeter dans un endroit appropriés et les travailleurs de rues peuvent exercer leur influence chaque fois qu’un client vient. Lentement mais sûrment !

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